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Le gouvernement veut forcer les réformes, telle celle des retraites, sans faire la démonstration qu’elle est un progrès pour les salariés. Si l’actuel système a des défauts, il ne réussit pas à convaincre pour autant.

Bien qu’insuffisants, les accords Bâle III, négociés au niveau européen au lendemain de la crise de 2008 pour accroitre le contrôle bancaire, constituent une avancée nécessaire pour la stabilité financière de l’économie. La résolution adoptée mardi vise à bloquer l’application de ces accords. En la votant, les députés LREM, LR, Modem et UDI ont clairement cédé aux chantres du lobby bancaire, qui manœuvre depuis des mois pour bloquer la mise en application de ces accords.

Il y a quelques années, un jeune ministre de l’économie a, contre l’avis du plus grand nombre, remué ciel et terre pour privatiser l’aéroport de Toulouse.
Nous voyons aujourd’hui le résultat de cette brillante politique : opacité, affairisme, spéculation et mensonge.
Opacité d’abord : le ministre Macron (…)

Les communistes ont fait des propositions qui assureraient un niveau de vie digne et une retraite en bonne santé après une vie passée au travail. Le retrait est la seule voie pour pouvoir les étudier sereinement.

La parole est à M. Pierre Dharréville.
M. Pierre Dharréville. Madame la ministre de la transition écologique et solidaire, après le flop de la COP25, je voudrais à nouveau faire entendre les exigences populaires en matière de qualité de l’air. Les alertes se multiplient, qui appellent une réaction puissante. Pour (…)

La parole est à Mme Elsa Faucillon.
Mme Elsa Faucillon. Monsieur le ministre de l’économie et des finances, partout, dans ses rapports d’activités, le groupe Safran vante la montée en cadence industrielle inédite des moteurs d’aviation LEAP – Leading Edge Aviation Propulsion. Sur le site de la SNECMA de (…)

Même s’ils ne sont pas tous dans la rue ou en grève, car c’est compliqué pour nombre d’entre eux, les Français ne soutiennent pas, dans leur grande majorité, votre réforme injuste des retraites.

Nous prenons acte de la démission de Jean-Paul Delevoye. Plus que jamais, le retrait de sa réforme est inévitable. Le Gouvernement doit renoncer à l’imposer et à bloquer le pays. Une réforme ni juste, ni simple, et qui va à l’encontre de l’intérêt de tous les Français.

Servir les intérêts des fonds de pension en ouvrant portes et fenêtres à la capitalisation et servir l’intérêt général en améliorant notre système par répartition, ne sont pas des objectifs compatibles.

Fabien Roussel exhorte le gouvernement à « ouvrir le débat sur d’autres pistes de financement pour une réforme où tout le monde serait gagnant sans travailler plus longtemps. » C’est le sens du contre-projet que les communistes ont adressé au gouvernement pour une réforme des retraites juste et progressiste.