Lors des questions au gouvernement du 4 juillet 2023, j’ai rappelé que les indispensables appels au calme ne suffiront pas. Nous devons tirer les leçon des émeutes de 2005, et ne pas regarder ailleurs.
Or depuis 2005, la situation s’est encore détériorée dans les quartiers populaires, en particulier celle de l’école, le service public le plus maltraité alors qu’il est une partie de la solution.
Rappelant les mots d’Hugo qui promettait « quand on ouvre une école, on ferme une prison », j’ai donc interpellé le ministre de l’Éducation nationale pour savoir quelle mesure il entend prendre pour rétablir la promesse d’égalité républicaine à l’école, tant attendue par les familles populaires.
Hélas, loin de prendre la mesure de la situation, le ministre s’est contenté d’égrener quelques pauvres mesures d’exception qui, comme je l’ai rappelé, ne compensent jamais l’affaiblissement des politiques de droit commun et le manque de moyen chronique de l’école.
Retrouvez mes échanges avec le ministre de l’Éducation nationale.
Replier