Questions au gouvernement

La première question au gouvernement d’Édouard Bénard, nouveau député de Seine-Maritime, a porté sur la hausse des tarifs d’électricité au 1^er février. Cette augmentation tient de la seule volonté du gouvernement de relever la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité. « Je vous demande, au nom des millions de Français qui se serrent déjà la ceinture, de renoncer à cette hausse irresponsable. »

Ma question s’adresse au ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique. Dimanche, celui-ci a annoncé une hausse des tarifs réglementés de vente de l’électricité le 1er février, de 8,6 % pour le tarif de base et de 9,8 % pour les usagers en heure creuse, alors même que les prix (…)

Le 23 janvier, alors que la contestation montait en puissance, Sébastien Jumel a rappelé que les agriculteurs et les pêcheurs étaient asphyxiés par des choix politiques libéraux, technocratiques, pris par Bruxelles comme par Paris. « Monsieur Marc Fesneau, pas de pipeau, pas de blabla, pas de postures. Les réponses que vous leur devez passent par des actes. »

Les Français placent le pouvoir d’achat, la vie chère et l’inflation en tête de leurs préoccupations. Et pour cause : tout augmente sauf les salaires. Cette situation est le fruit de la politique du gouvernement, celle d’une caste qui sert très bien les plus riches mais abîme nos services publics et attaque nos acquis sociaux.

Après un hommage chaleureux de l’ensemble de ses collègues, Hubert Wulfranc pose sa dernière question au gouvernement. Fidèle à son mandat qu’il a porté haut et avec la grande humanité qui le caractérise, il a choisi d’être utile à ses concitoyens jusqu’au bout. « Mon ultime question, je la dois à un copain d’enfance, atteint de la maladie de Charcot. Ma question est donc simple, peut-on espérer que cette maladie soit déclarée grande cause nationale ? »

Quelques heures avant le vote du projet de loi immigration, André Chassaigne en a appelé à la responsabilité des députés : « Ne laissez pas ce texte de la honte fracturer notre pays. Ne succombez pas aux fantasmes véhiculés par l’extrême-droite qui se délecte aujourd’hui de remporter une victoire idéologique majeure. »

Hier, les députés d’opposition ont adopté la motion de rejet déposée sur le projet de loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration, que vous préparez depuis un an. Le groupe Gauche démocrate et républicaine-NUPES l’a votée en responsabilité, car nous sommes résolument opposés à ce texte qui aurait (…)

La vie chère frappe de plus en plus de familles, de retraités, de salariés, d’étudiants. L’inflation cumulée a atteint en deux ans près de 20 % dans l’Hexagone et la situation est pire dans les outre-mer ! Elle a beau ralentir, les prix restent élevés et ne baisseront pas jusqu’à retrouver leur niveau d’avant. Le (…)

Dans plusieurs villes de France, des défilés de miliciens d’extrême droite cherchant à « casser des Noirs et des Arabes » ont suscité une grande émotion dans l’opinion publique. Une partie de la classe politique n’a pas condamné ces actes abjects, une autre en a profité pour jeter de l’huile sur le feu. Les conséquences des discours de haine de l’extrême droite, à laquelle les médias déroulent le tapis rouge, met notre République en danger.

Quarante démissions par mois. Malgré cela, les maires de France, qui tiennent congrès en ce moment, ont le sentiment que l’État les ignore, voire qu’il les méprise parfois. Ce mépris se traduit par l’absence notable du président Macron à cette rencontre de tous ceux qui constituent le cœur battant de la République. (…)