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Un débat parlementaire s’impose sur les rapports qu’entretient la France avec le continent africain !

Après la fuite du Président tunisien Ben Ali, les autorités françaises se sont enfin décidées à sortir de leur mutisme complice. Aujourd’hui, opérant une pitoyable marche arrière, le président de la République en appelle à des élections libres en Tunisie. Les déclarations de Nicolas Sarkozy et ses promesses verbales de traquer les avoirs du clan Ben Ali en France ne peuvent, cependant, masquer le long silence observé par les dirigeants de notre pays depuis le début de la mobilisation du peuple Tunisien et la répression sauvage dont il a été victime. Pire, elles ne peuvent masquer la complicité dont a témoigné Michèle Alliot-Marie lorsqu’en réponse au député communiste Jean-Paul Lecoq, elle a osé proposer à Tunis le savoir faire des forces de sécurité françaises au moment même où la police de Ben Ali tirait à balles réelles sur les manifestants. De ce point de vue, le soutien que le Président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, vient d’apporter à la Ministre des Affaires étrangères est scandaleux ! 
La France ne peut continuer plus longtemps avec des déclarations de circonstances qui traduisent l’ambiguïté coupable des rapports qu’elle conserve avec les différents pays d’Afrique.
La défense des droits de l’homme n’est pas un fond de commerce. Les autorités françaises doivent rompre avec cette politique des petits arrangements. Les Député-e-s communistes, républicains, citoyens demandent l’organisation, au plus vite, d’un débat parlementaire sur les rapports qu’entretient la France avec les pays du continent africain.

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