Qualifié d’"ambitieux" par le Président Sarkozy, de « crucial » par Jean-François Copé, le chef de l’UMP, ou de « capital » par Bernard Accoyer, le président de l’Assemblée nationale, l’accord intervenu cette nuit à Bruxelles entre les dirigeants européens a surtout de quoi réjouir les spéculateurs.
Sitôt annoncé le contenu de cet accord, l’euphorie s’est d’ailleurs emparée des marchés financiers. De Paris à Francfort, en passant par Milan et Londres, les bourses ont ouvert à la hausse.
Et pour cause : quitus est une nouvelle fois donné aux logiques boursières, contre l’emploi et la satisfaction des besoins des peuples. L’austérité est, en effet, le pendant obligé de ces choix qui mènent l’Europe à sa perte. L’accord intervenu hier soir saignera un peu plus les populations y compris dans notre pays, sans assurer aucun début de sortie de crise.
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