Ayant, peut-être, enfin, mesuré la détresse et la colère du monde hospitalier face à l’indigence de ses moyens, le gouvernement devrait annoncer ce mercredi des mesures d’urgence trouvant leur place dans le PLFSS en cours de discussion.
Redoutant la journée de mobilisation du 5 décembre, et face à celle, massive, du 14 novembre dernier, le Président de la République a, en effet, dit avoir mesuré cette nécessité.
Il ne s’agirait pas que ces annonces de dernière minute puissent leurrer la représentation parlementaire qui n’aura que trop peu de temps pour les examiner et en mesurer la portée.
Mais surtout, il n’est pas question que ces mesures passent pour solde de tous comptes sans discussion avec les premiers concernés, avec les organisations syndicales et les acteurs du mouvement social.
C’est pourquoi nous pensons que le gouvernement doit les recevoir pour discuter ces mesures. Et nous demandons à la commission des affaires sociales d’auditionner les représentants du monde hospitalier dès les mesures dévoilées afin de permettre aux députés de se prononcer, en toute connaissance de cause, sur les amendements gouvernementaux déposés dans la précipitation.