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Lybie : les bombardements n’ont jamais instauré la démocratie

Les Député-e-s communistes, citoyens, du Parti de gauche voteront contre la prolongation de la présence militaire française en Libye, soumise à débat cet après midi au Parlement. Comme ils en avaient souligné les risques évidents, le 22 mars dernier dans l’Hémicycle, l’enlisement est patent. Quatre mois après les premiers bombardements, la guerre n’a ouvert aucune perspective nouvelle pour les populations maintenues depuis des décennies sous le joug du dictateur Kadhafi. Le conflit a, en revanche, conforté l’hypothèse d’une partition du pays.
Les droits de l’Homme ont été brandis pour justifier la croisade dont Nicolas Sarkozy a pris la tête et l’OTAN le commandement. Les relations étroites entretenues jusqu’à très récemment encore avec Kadhafi suffiraient à s’interroger sur la sincérité des propos. La présence très importante des grands groupes français sur le territoire libyen et les intérêts financiers en jeu éclairent aussi les objectifs poursuivis. Les bombardements n’ont jamais installé la démocratie. Des voix s’élèvent pour demander un cessez le feu immédiat. Il faut leur faire droit.
Les Député-e-s communistes, citoyens, du Parti de gauche demandent qu’il soit mis un terme immédiat à la guerre en Libye et que soit, au plus vite, convoquée une réunion internationale qui, sous l’égide de l’ONU réuniraient toutes les parties concernées en présence de l’Union Africaine, pour qu’enfin une solution politique et pacifique puisse être construite.

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