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Les agences de notation et les marchés siègent à l’Elysée

Le premier ministre vient d’annoncer un nouveau plan d’austérité dont il est bien le seul à pouvoir affirmer qu’il serait marqué par l’équité.
C’est, une fois encore, l’immense majorité de nos concitoyennes et concitoyens qui vont passer à la caisse. La baisse effective des prestations sociales qui augmenteront moins que les prix, la diminution des dépenses de santé, ou plus globalement la réduction des dépenses publiques, notamment par des suppressions accrues du nombre de fonctionnaires et l’implosion des services publics, comme le recul accéléré de l’âge de la retraite, vont accroître de manière dramatique les difficultés des françaises et des français et les inégalités sociales. Les quelques mesures homéopathiques qui les concerneront, n’empêcheront, en revanche, pas les plus fortunés de faire la fête.
Ce plan ne marque pas de rupture. Il est une aggravation sans précédent des choix appliqués depuis le début du quinquennat avec, pour seule obsession, la satisfaction des agences de notations et des marchés.
En revanche, ces mesures ne risquent pas de relancer la croissance économique. Elles auront même l’effet contraire, puisque la croissance nécessite une modification substantielle de la répartition des richesses entre le capital et le travail au profit de ce dernier, une relance de l’industrie, de l’emploi et des salaires dans notre pays.

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