Nous prenons acte de la démission de Jean-Paul Delevoye annoncée ce matin. C’est la seule décision qui s’imposait compte tenu de la gravité des faits qui lui sont reprochés.
L’exécutif et la majorité ont défendu un homme en infraction avec la Constitution en son article 23 qui interdit le cumul d’un mandat de ministre avec une activité professionnelle. Cette xième affaire donne à voir la réalité de leur « République exemplaire ». Cette majorité a partie liée avec le monde de la finance et son projet alimente la confusion entre les intérêts privés et l’intérêt général.
Cette crise politique s’ajoute à la crise sociale déclenchée par la réforme des retraites dont Monsieur Delevoye est l’auteur.
Plus que jamais, le retrait de cette réforme Delevoye est inévitable. Le Gouvernement doit renoncer à imposer une réforme qui bloque le pays. Une réforme ni juste, ni simple, et qui va à l’encontre de l’intérêt de tous les Français.
Il doit désormais engager une véritable négociation avec les organisations syndicales pour une réforme des retraites progressiste. Elle est possible, les propositions alternatives que nous portons en témoignent.