Le décorum était connu, le contenu est sans surprise.
Dans un discours qu’il a voulu sans contestation possible, le Président de la République a confirmé sa volonté de franchir une nouvelle étape dans une politique au service exclusif de la finance, du patronat et des plus riches. Sous couvert de privilégier l’investissement d’avenir, Nicolas Sarkozy a surtout annoncé des « décisions difficiles » qui se traduiront par des coupes claires dans les dépenses publiques.
C’est vrai des dépenses de santé, c’est vrai des services publics avec la suppression d’un fonctionnaire sur deux, c’est vrai des retraites etc…. C’est vrai des « niches sociales » évoquées pour mieux ignorer le scandale des niches fiscales.
Pour Nicolas Sarkozy, la modernité n’est qu’empilement de vieilles recettes qui ont déjà plongé dans la pauvreté des millions d’hommes et de femmes. La crise n’est pas un Ovni venu d’on ne sait où. Elle est le résultat de l’action politique du Président Sarkozy et de ses homologues au plan européen et mondial.
Le discours de Versailles a brandi des pancartes qui indiquent toujours le même cap. Les populations modestes paieront l’addition.