Les jeunes comptent parmi les premières victimes de la crise. Le quinquennat Sarkozy a fini de les plonger dans le chômage, la précarité et la pauvreté. Des mesures d’urgence s’imposent pour leur permettre de construire un avenir. Je me félicite de ce que le gouvernement affiche son intention d’en faire une priorité.
Les « emplois d’avenir », dont la création sera débattue par le Parlement la semaine prochaine, peuvent apporter une première réponse aux difficultés dans lesquelles sont plongés les 150 000 jeunes concernés. Pour autant, le dispositif tel qu’il est envisagé, ne permettra pas de leur assurer un accès durable à l’emploi. Pour ce faire, il est indispensable d’inclure dans ces contrats une formation qualifiante, un accompagnement sous la forme notamment d’un tutorat et une obligation de pérennisation de ces emplois.
En outre, les acteurs concernés (syndicats, élus, organisations de jeunesses, missions locales) doivent avoir un pouvoir de contrôle du dispositif.
Les « contrats d’avenir professeur », pour leur part, peuvent marquer une démocratisation de l’accès aux professions d’enseignement. Mais, là encore, ce dispositif ne saurait être assimilé à un véritable pré-recrutement par l’Education nationale, réclamé par les syndicats, qui préserverait le statut de la fonction publique.
Les Député-e-s Front de gauche ont déposé des amendements visant à ce que ces contrats ouvrent vraiment un avenir. Ils les défendront âprement, pour que le changement se traduise concrètement et sans attendre, en particulier pour les jeunes.
Communiqués de presse
Emploi des jeunes : l’avenir ne se limite pas à trois ans
Publié le 4 septembre 2012
Marie-George
Buffet
Députée
de
Seine-Saint-Denis (4ème circonscription)