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Quinzième législature : l’heure du bilan

À quelques semaines de la fin de cette XVe législature, le temps est venu pour nous de dresser le bilan de ces cinq années de mandat passées sous la Présidence d’Emmanuel Macron et au sein d’un hémicycle dominé par une majorité En Marche aux ordres de l’Exécutif.

Ce mandat a été marqué par une succession de crises : crise démocratique, crise sociale, crise sanitaire et aujourd’hui une guerre aux frontières de l’Union européenne. Dans un tel contexte, le bon fonctionnement de notre démocratie aurait voulu que les représentants du peuple soient pleinement associés aux débats pour mieux appréhender ces crises successives et trouver ensemble les réponses politiques à même de les résoudre. Il en fut tout autrement et jamais le Parlement n’aura été tenu plus éloigné des décisions.

Les 16 député-e-s communistes et député-e-s partenaires d’Outre-mer, membres du groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine, n’ont pour autant jamais renoncé à faire entendre la voix du peuple dans l’hémicycle, jamais renoncé à défendre leurs idéaux, jamais renoncé à porter avec conviction leurs propositions, parvenant parfois même à les faire prendre en compte.

Riche de son expérience mais aussi de son renouvellement (11 nouveaux députés ont été élus en 2017), notre groupe a été une voix singulière, à la fois respectée et redoutée. Redoutée parce que nous avons été, sans cesse et avec force, le relais dans l’hémicycle de ceux qui se sont sentis méprisés durant ces cinq ans. Respectée car notre détermination s’est toujours exprimée sans démagogie, selon les règles de la démocratie parlementaire et sans mépris pour nos adversaires politiques. Nous n’avons jamais laissé le Gouvernement en paix : de façon systématique et en dépit du décor feutré de notre hémicycle, nous nous sommes attachés à dénoncer les injustices de sa politique et à le confronter à la violence de ses décisions.

Ce bilan a pour ambition de retracer notre action au fil des réformes imposées par l’Exécutif qui, chacun le sait, ont été menées essentiellement au service des « riches ». Un calendrier rigide qui ne voulait surtout pas nous laisser le moindre espace pour proposer des réformes en direction des plus fragiles. À force de vigilance et d’acharnement, nous avons ce- pendant réussi à nous insérer dans le moindre interstice et à saisir tous les instruments règlementaires ou constitutionnels à notre disposition pour que la voix du peuple résonne à l’Assemblée nationale.

André Chassaigne, président du groupe GDR

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