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Budget 2026 : année noire pour les Français

Après plusieurs semaines de rencontres, de rumeurs distillées dans la presse et de déclarations ambiguës, les orientations budgétaires du gouvernement Bayrou ont enfin été dévoilées.

Le Premier ministre a tenu un discours alarmiste sur les comptes publics, sans jamais évoquer l’échec de la politique menée depuis 2017. Il a dénoncé une soi-disant addiction à la dépense publique afin de justifier la poursuite d’une politique d’austérité socialement destructrice qui nous a déjà conduit à une explosion des inégalités et au recul des services publics indispensables.

La proposition de « l’année blanche » marque une coupe budgétaire brutale, indistincte et généralisée dans nos services publics et notre système de sécurité sociale.

Contrairement aux affirmations de François Bayrou, l’effort ne sera pas partagé équitablement entre tous les Français. Ce sont, une fois de plus, les classes populaires qui paieront l’addition par le recul des services publics, le gel des allocations sociales et des retraites ainsi que la diminution de la prise en charge des soins.

Le Premier ministre est même allé jusqu’à proposer la suppression de deux jours fériés au prétexte que les Français ne travaillent pas suffisamment. Par ailleurs, la proposition de supprimer le 8-Mai, qui célèbre la victoire contre le nazisme, au-delà de la provocation, est un symbole éclairant.
En définitive, cette politique d’austérité ne touchera ni les plus fortunés, ni nos créanciers, ni l’armée, qui verra même son budget renforcé par rapport à la loi de programmation militaire. Plus grave encore, les risques de plonger notre économie dans la récession sont majeurs.

Et pourtant, une alternative existe, fondée sur une contribution de ceux qui en ont les moyens au service de ceux qui en ont le besoin. Elle passe par des mesures concrètes d’investissements, de justice sociale et fiscale telles qu’un impôt sur les ultra-riches, l’encadrement des niches fiscales destinées aux grandes entreprises ou aux plus riches, et la taxation des super-héritages. Les conclusions de la commission d’enquête menée par le sénateur Fabien Gay ont mis en lumière un immense gaspillage, plus de 211 milliards d’euros par an versés aux entreprises, souvent sans contrepartie.

Face à l’échec annoncé de ces choix aux conséquences désastreuses, nous tirerons toutes les conséquences qui s’imposent jusqu’à une censure qui devient inévitable. Nous serons au rendez-vous, lors des discussions budgétaires, pour défendre l’intérêt général, la justice sociale et la transition écologique.

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