L’entreprise Renault vient d’être condamnée pour « faute inexcusable » dans le suicide d’un de ses salariés. Le stress professionnel a été reconnu comme la cause de ce drame. Ce n’est que justice et il serait honteux que l’entreprise fasse appel.
La souffrance au travail fait aujourd’hui l’objet de commentaires d’autant plus fournis qu’il s’agit, pour certains de leurs auteurs, de dresser un épais rideau de fumée sur les facteurs engendrant ce phénomène. C’est le cas des responsables de l’UMP qui se sont employés, récemment encore, à interdire une commission d’enquête parlementaire demandée par les député-e-s communistes, républicains, du Parti de Gauche et destinée à mettre en lumière les causes de la souffrance au travail chez France-Télécom.
La majorité présidentielle préfère conforter, texte après texte, les choix du MEDEF en facilitant la casse du code du travail, les restructurations génératrices de perte de repères professionnels et l’individualisation qui sont autant de facteurs aggravant la souffrance au travail.
Il est temps, au contraire, de satisfaire les revendications salariales, d’interdire les licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices, de renoncer à privatiser la Poste comme le fut hier France-Télécom dont l’immense majorité des salariés viennent de confirmer les ravages d’une stratégie visant à satisfaire les seuls actionnaires
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