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 Il faut mettre un terme au règne des « médicamenteurs »

La résiliation annoncée par Madame Bachelot de la commande de 50 millions de doses de vaccins contre la grippe H1N1 peut apparaitre comme un premier petit signe. Cette annonce concernant une partie seulement des stocks, n’en est pas moins un élément de preuve supplémentaire de l’omniprésence des laboratoires dans la gestion calamiteuse d’un problème de santé publique.
Depuis l’annonce d’une possible pandémie, la ministre de la Santé est venue régulièrement expliquer devant les Député-e-s que tout allait bien, sans jamais faire la moindre clarté sur les conditions dans lesquelles ces commandes mirifiques ont été passées aux magnats de la pharmacie.
Ce co-pilotage par l’Etat et les "médicamenteurs" a conduit à tous les disfonctionnements constatés. C’est vrai des personnels médicaux appelés ou non appelés à participer à la campagne de vaccination, comme de l’organisation matérielle de cette campagne.
De toute évidence aussi, le gouvernement a usé d’un problème de santé publique pour tenter de construire sur la peur, un éventuel consensus de la population victime de décisions politiques qui continuent d’aggraver la situation du plus grand nombre pour mieux assurer le redémarrage de la bulle financière.
Le gouvernement doit aujourd’hui s’expliquer, en toute transparence, sur la politique qui a été la sienne face à la pandémie grippale. Dans l’immédiat, il doit s’engager à ne verser aucune indemnité à aucun laboratoire pour résiliation de commandes de vaccins et à remettre à plat les modalités de la campagne de vaccination en cours.

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