Les envolées présidentielles de Nicolas Sarkozy concernant l’ouverture et le pluralisme sont contrebattues quotidiennement à l’Assemblée nationale.
Dernier exemple en date, le refus d’accorder au groupe de la gauche démocrate et républicaine (GDR) un siège à la Cour de justice de la République, chargée en tant que de besoin de l’examen de la responsabilité pénale des membres du gouvernement.
Si l’UMP, « bon prince », a cédé l’un de ses quatre sièges au groupe du Nouveau centre, en revanche les deux seuls sièges accordés à l’opposition sont de fait captés par le groupe socialiste.
Ainsi, le troisième groupe de l’Assemblée nationale, de par ses effectifs, est-il exclu de la légitime représentation à laquelle il est en droit de prétendre.